Les éoliennes et le black-out... l'énergie défaillante !

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Vous avez tous entendu parler du black-out énergétique qui nous attend cet hiver, voire peut-être les suivants.

La pénurie d’électricité évoquée depuis plusieurs mois trouve son origine dans trois facteurs :

  1. les pics de consommations
  2. les fermetures de certaines centrales nucléaires pour des raisons techniques (DOEL 3 – DOEL 4 et TIHANGE 2)
  3. la désactivation programmée en 2015 des centrales DOEL 1 - DOEL 2 et TIHANGE 1 dans le cadre du plan de sortie progressive du nucléaire voté en 2003.

Il en résulte finalement que nous risquons de ne pas disposer d’assez d’électricité cet hiver pour répondre à la demande des ménages et des industries.

La sortie trop rapide de l’énergie nucléaire est donc sur la table des discussions du gouvernement dont l’accord prévoit de reporter de 10 ans la fermeture programmée des centrales DOEL 1 et DOEL 2. Notre ASBL n’a cependant pas pour vocation de rentrer dans ce débat. Nos inquiétudes sont orientées sur l’utilité d’implanter 12 immenses éoliennes entre nos trois villages et sur la dégradation inévitable de notre santé due à la trop grande proximité de ces « moulins à vent » de nos habitations (Suivant le décret de la Région Wallonne : autorisation d’implantation à partir de 600 mètres de la première maison).

Rappelons qu’en Belgique, les caprices du vent font que la production moyenne mensuelle d’une éolienne peut être ramenée à 6 jours d’efficience sur un mois. Et pourtant, malgré ce très faible rendement économique, des sommes colossales sont affectées par la Région Wallonne au développement de cette énergie dépendante du bon vouloir du vent. Seuls les constructeurs des parcs éoliens se frottent les mains de ce choix énergétique qui leur permettent de s’enrichir via l’attribution des certificats verts et ce, au détriment du portefeuille des consommateurs que nous sommes.

En misant sur le grand éolien on-shore comme nouvelle énergie de remplacement, nos élus nous mettent maintenant à la limite du black-out énergétique. Et pourtant malgré cette démonstration d’impuissance, la Région Wallonne persiste à prôner cette énergie « verte » non stockable, non rentable et aux conséquences néfastes et dramatiques sur la santé (voir syndrome éolien).

Dans ce chaos énergétique, nos dirigeants politiques espèrent pouvoir compter sur un apport en électricité des pays voisins ! A défaut, un plan de délestage est mis en place par notre gouvernement pour l’hiver. Celui-ci consiste à établir des coupures d’électricité momentanées dans certaines régions à tour de rôle afin de répondre un peu à la demande de chacun. Les centrales TGV, grandes consommatrices de C02, seront donc mises à rude épreuve pour couvrir cette pénurie d’énergie à laquelle l’éolien devait pourtant répondre pour partie.

Quelle désillusion ! Nous allons devoir ressortir nos bougies pour éclairer nos foyers !

Le problème de l’industrie éolienne est donc loin d’être solutionné. Un gouffre financier dû à une rentabilité déficitaire et une énergie renouvelable peu fiable vu les caprices du temps.

Que nos trois villages ne soient donc pas l’objet d’obstinations politiques ayant des conséquences désastreuses et largement démontrées sur notre santé. Nos villages respirent le bien-être et la joie d’y vivre. Dites non aux épouvantails de 150 mètres de haut concentrés « au pied de notre porte » et générant du stress, des maux de tête, de l’insomnie, etc.

Ne nous laissons pas leurrer par les belles paroles des promoteurs éoliens qui nous annoncent que tout est étudié et sous contrôle pour minimiser les impacts sonores, visuels et corporels inhérents à la présence des éoliennes à côté de chez nous.

Restons lucides. Nos intérêts ne sont pas les mêmes que ceux des constructeurs des parcs éoliens assoiffés d’argent.

Répartissons les éoliennes le long des autoroutes pour que tout le monde « profite » de leurs présences, de leurs nuisances et de leurs éventuelles rentabilités. Des essais d’efficiences d’éoliennes aux bords des autoroutes sont en cours. Consacrons-y les fonds nécessaires et attendons les résultats au lieu de poursuivre un développement effréné du grand éolien dans le paysage des villageois.

Faisons preuve d’un peu de cohérence pour une fois et prenons les bonnes décisions qui nous engagent pour les prochaines décennies. Notre descendance compte sur nous.